Son premier émoi artistique, la découverte du tableau de Van Gogh Café de nuit, est sans doute l’élément déclencheur de sa vocation d’artiste.
Etudiant à l’Ecole Estienne (dénomination courante de l’École supérieure des arts et industries graphiques à Paris), il développe une réelle sensibilité à la notion de signes et de sens. Elle sera renforcée par sa rencontre avec les Compagnons de Lure qui, chaque été, organisent des rencontres internationales au cours desquelles une sélection de graphistes, typographes et éditeurs se confrontent et discutent sur les problématiques de leurs métiers, de la création de caractères, de la mise en page, des nouvelles technologies et, plus généralement, de tout ce qui fera l’avenir de cette branche d’activité dans les cinq ou dix ans à venir. Ce qui lui inculque une grande exigence dans le métier de graphiste et de communicant qu’il exercera par la suite, parallèlement à sa création artistique.
Philippe ROBIGO
Un compagnon de Lure, tout particulièrement, Jacques Leroux , joue un rôle fondamental dans sa vie en lui conseillant « d’apprendre à désapprendre » et à s’ouvrir au monde de l’art et à l’humanité. Sous son impulsion, à la fin de ses études, il entreprend un voyage au Japon qui continue encore maintenant à inspirer sa création.